La fondation de TOULOUSE sur son site présentl relève de la volonté de l'empereur Auguste, au tournant de notre ère.
Lors d'un déplacement officiel, venu sur place avec son gendre Agrippa entre -15 et +15 de notre ère, il réorganisa les provinces gauloises, et définit les provinces administratives Aquitaine, Narbonnaise, Lyonnaise et Gaule belge.
Il décida aussi de créer des cités, telles que Tolosa. Il s'agissait d'une ville nouvelle, semblable aux autres cités antiques romaines contemporaines. On peut penser qu'elle comptait 20 000 habitants (ce qui la plaçait parmi les grandes villes de l'époque).
Pour embellir les nouvelles places aménagées au 19e siècle, la municipalité de Toulouse commanda de nombreux monuments aux artistes locaux. Alexandre Falguière, sculpteur principal de la fontaine, a généré de nombreuses statues visibles dans tout le centre-ville.Réalisée au début du XXe siècle, la fontaine "Goudouli" est l'un des rares exemples à Toulouse d'une fontaine célébrant un personnage historique.
Le Plan Local d'Urbanisme de décembre 2010 relève que "dans le cadre du projet de requalification de la rue Alsace-Lorraine, le Square Chrles-de-Gaulle fait l'objet d'un réaménagement total. Ces deux entités (le Square était apparu lors du percement de la rue Alsace-Lorraine entre 1873 et 1875) ont subi, au-cours du temps de nombreux aménagements sans cohérence d'ensemble, le plus conséquent étant l'arrivée du métro. L'établissement au sein du square d'un groupe électrogène, d'un transformateur électrique et d'autres installations connexes ont également participé à la dénaturation du square".
La place de la Trinité est créée en 1820 après la suppression d'un îlot occupé depuis 1359 par les bâtiments des religieux de la Trinité (Toulouse 1810-1860, p.114). On pense déjà à cette date à l'édification d'une fontaine sur la place. Ce projet répond aux préoccupations de l'époque, qui visent à assainir la ville avec la construction de fontaines monumentales pour distribuer l'eau dans les différents quartiers (rendue possible par la construction du château d'eau à partir de 1823) et à embellir la ville. En 1824, un concours pour l'établissement d'une fontaine sur la place est ouvert par la municipalité de Toulouse.
Edifiée place Saint-Etienne, face à la Cathédrale, il s'agit de la plus ancienne fontaine toulousaine. Le premier élément en fut la vasque en marbre, provenant de la prévôté, qui fut construite en 1584 selon les plans de l'architecte Jean Rancy.
A cette époque, la fontaine recevait les eaux de Guilheméry, prélevées dans l'actuel parc du Caousou. L'eau arrivait par un aqueduc jusqu'à la place où s'élevaient également un pilori qui permettait d'exposer les voleurs, une estrapade pour supplicier les condamnés et un échafaud pour les abjurations publiques.
Cette fontaine, conçue par l’architecte Bernard Calley et réalisée par la Société Nouvelle des Travaux Garonnais, est installée en 1984. Cette composition, à l’allure théâtrale, met en place un groupe sculpté de marbre blanc, élaboré en 1910 par l’artiste toulousain, Jacques Labatut. C’est alors que l’allégorie de la ville de Toulouse côtoie celle de la Garonne, au-devant « d’un mur de scène » fait de briques. A l’origine créée pour orner la place du Capitole, cette sculpture est finalement utilisée pour animer ce mur, à la jonction de deux rues.
La fontaine est érigée en 1886 à l'initiative d'Hippolyte Olivier, pour commémorer les victimes des inondations de 1875 et ceux qui contribuèrent à relever le faubourg Saint-Cyprien. En effet, les 23 et 24 juin 1875, la Garonne est sortie de son lit et cause de terribles dégâts, dévastant le faubourg Saint-Cyprien. L’inondation emporte les ponts Saint-Pierre et Saint-Michel, un millier de maisons et plus de 200 personnes perdent la vie.