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Jean Jaurès

jaures

"J’ai le goût le plus vif pour la langue et pour les oeuvres de notre midi, du Limousin et du Rouergue au Languedoc et à la Provence. J’aime notre langue et j’aime la parler"

Jean Jaurès   La Dépêche du Midi - 27.09.1909

Caminant

promenade
La lenga d'òc es polida,
Es una istòria, Es una escòla, Es una escritura
La lenga d'òc
es una fèsta,
Se dança, Se canta, Se sauta
La lenga d'òc es una pintura,
Ont i a una avelana, Una castanha, Una oliva
Es per aquò que m'agrada
in Caminant,ed. Cardabelle

Nostra accent

"l'accent, c'est la musique d'une langue dont on aurait oublié les paroles !"
Pour nous toulousains, c'est l'occitan qui parle en nous, qui revient presque inconsciemment à la surface "

Andriu Lagarde Professeur de lettres, coauteur du célèbre "Lagarde & Michard", et poète
Toulouse, le  

Bonne journée

Le temps qu'il fait

Sagesse

perboscRecueil d' A.Perbosc
" Qui trop luneja, pauc saqueja ".
"Celui qui est trop dans la lune remplit peu de sacs"

in "Proverbes et dictons du Pays d'Oc" RIVAGES Editions

Accueil

12 - Fontaine Place Dupuy

fountainMonument-fontaine, colonne élevée à La Gloire du Général Dupuy
Depuis 1790, les projets de colonnes se multiplient dans toute la France. Les décrets napoléoniens des 20 mars et 17 juin 1800 renforcent le mouvement en ordonnant l'érection dans chaque chef-lieu d'une colonne consacrée « à la mémoire des braves du départements ».


La fontaine Dupuy, projetée dès 1800 et réalisée entre 1832 et 1834 fait partie de ces monuments. Les travaux sont menés par l'architecte Urbain Vitry qui se montre novateur en associant des matériaux industriels (fonte de fer pour la colonne et les griffons) et des matériaux locaux traditionnels (marbre de Saint-Béat et pierre de Carcassonne). La volonté de doubler le monument commémoratif d'une fontaine est également une nouveauté. Ce bel ouvrage sera d’ailleurs présenté comme modèle dans la publication de référence des Inspecteurs généraux du Conseils des bâtiments civils : "Choix d’édifices projetés et construits en France, publié entre 1845 et 1850".

Dominique Dupuy, fils de boulanger toulousain, fut un soldat brillant acquis aux idées révolutionnaires. Il est tué le jour de la révolte du Caire le 21 octobre 1799 (Les Toulousains dans l'histoire, p. 303-304). Le 4 janvier 1800, un arrêté des consuls ordonne qu'un monument lui soit dédié à Toulouse. L'architecte parisien Jacques-Guillaume Legrand, membre du Conseil des Bâtiments Civils, est chargé du projet. La première pierre est posée au Grand-Rond en 1800. Le projet est cependant stoppé. Il faut attendre 1832 pour que le Conseil municipal s'engage à réaliser le monument promis. Il est décidé de le construire à l'emplacement de l'ancienne fontaine Dauphine sur la place du faubourg Saint-Etienne et d'y associer une fontaine pour l'assainissement du quartier. Le projet de colonne prévu par Legrand est repris par Vitry. Les plans de ce dernier sont approuvés par le Conseil municipal et par le préfet. Il utilise son projet de fontaine non réalisé conçu pour la place Saint-Georges : les griffons et la colonne sont acheminés jusqu'au nouvel emplacement. L'érection de la colonne se poursuit jusqu'en 1834.
Les travaux de sculpture sont confiés à Griffoul-Dorval. Une allégorie de la ville en bronze, qui surmontait autrefois la tour des Archives du Capitole (actuel office de tourisme), est transformée en Victoire et installée au sommet de la colonne. L'original de cette dame Tholose, restauré, est aujourd’hui conservé au musée des Augustins. La statue qui couronne aujourd'hui la fontaine est une réplique. En 1860-1862, l'aménagement de la place Dupuy se poursuit par la construction de la halle au blé.
La colonne Dupuy se dresse à l'angle de la place, à l'endroit où se rejoignent les trois rues. La colonne en fer fondu surmontée d'une Renommée s'élève au milieu d'un bassin en pierre de Carcassonne. Elle repose sur un piédestal composé d'un double socle carré. Le premier, en marbre, porte sur le côté est le bas-relief en marbre du Général réalisé par Griffoul-Dorval, ainsi que des inscriptions sur ses trois autres faces. Du deuxième socle, en pierre, qui forme la base du piédestal, partent quatre décrochements sur lesquels viennent se placer des griffons en bronze rejetant l'eau par leurs gueules dans le bassin. Douze bornes-fontaines enchaînées entourent le monument. Le bas-relief représente le buste du général inscrit dans un oculus entouré de guirlandes de feuillage qui débordent sur les deux obusiers qui encadrent le bas-relief. Les griffons sont assis, leurs ailes se rejoignent et accentuent les angles du cube formant le piédestal. La colonne est décorée de cannelures dans les deux tiers de sa partie supérieure, le reste est laissé lisse. La Renommée se tient sur un pied, dans un mouvement vers l'avant elle tend son bras en l’air pour décerner la couronne de la victoire. Son geste est accompagné par le mouvement de Dupuy encadré par une guirlande de feuillages. Des griffons rejettent de l'eau. Une colonne se dresse au centre du bassin et reçoit en son sommet la représentation d'une Victoire. 
Située sur la place Dupuy, ancienne place Dauphine, la fontaine Dupuy est la plus monumentale de Toulouse avec ses 19,20 mètres de haut.
Construite entre 1829 et 1832 selon les plans d'Urbain Vitry, elle fut érigée pour rappeler les mérites du général Dupuy commandant une armée sous Bonaparte.
Les sculptures furent réalisées par Griffoul Dorval. Ses hautes proportions sont équilibrées par les puissants griffons hiératiques grimaçant au-dessus de la vasque.
La colonne est surmontée d'une statue, " Dame Tholose " de Nicolas Bachelier, réalisée en 1550
Jadis située en haut de la tour des archives (Donjon du Capitole), Violet-le-Duc la fit descendre. Affublée de deux couronnes de lauriers, la Dame ainsi transformée en " Renommée " fut ensuite installée au-dessus de l'imposante fontaine Dupuy. Elle fut fondue par Claude Peillot sur un moule composé par Jean Rancy. La partie monumentale fut retraitée en 1996.
En octobre 2005, la statue de Dame Tholoze a été retirée de la fontaine pour restauration. Un moulage va prendre sa place de manière définitive, puisqu'une fois restaurée, la statue rejoindra la collection du musée des Augustins.


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