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Jean Jaurès

jaures

"J’ai le goût le plus vif pour la langue et pour les oeuvres de notre midi, du Limousin et du Rouergue au Languedoc et à la Provence. J’aime notre langue et j’aime la parler"

Jean Jaurès   La Dépêche du Midi - 27.09.1909

Caminant

promenade
La lenga d'òc es polida,
Es una istòria, Es una escòla, Es una escritura
La lenga d'òc
es una fèsta,
Se dança, Se canta, Se sauta
La lenga d'òc es una pintura,
Ont i a una avelana, Una castanha, Una oliva
Es per aquò que m'agrada
in Caminant,ed. Cardabelle

Nostra accent

"l'accent, c'est la musique d'une langue dont on aurait oublié les paroles !"
Pour nous toulousains, c'est l'occitan qui parle en nous, qui revient presque inconsciemment à la surface "

Andriu Lagarde Professeur de lettres, coauteur du célèbre "Lagarde & Michard", et poète
Toulouse, le  

Bonne journée

Le temps qu'il fait

Sagesse

perboscRecueil d' A.Perbosc
" Qui trop luneja, pauc saqueja ".
"Celui qui est trop dans la lune remplit peu de sacs"

in "Proverbes et dictons du Pays d'Oc" RIVAGES Editions

Accueil

Le tour des Corps Saints

LES RELIQUES

Toute l'architecture et l'histoire de la basilique Saint-Sernin ne peuvent être comprises hors de deux réalités religieuses :

  • le pélerinage
  • le culte des reliques

La Basilique Saint Sernin est l'église de France la plus richement dotée en reliques de saints.
Les reliques sont les restes d'un saint, soit corporels, soit objets matériels ou morceau de vêtements qui furent siens. Parce que sa vie fut exemplaire d'une foi remarquable, le Saint est proche de Dieu et peut intervenir en faveur du croyant qui l'invoque
Ils sont conservés dans des coffrets, souvent en métaux précieux et richement décorés ; à saint Sernin, ces reliques sont présentées dans le déambulatoire et la crypte.

Ceux-ci avaient pour but de célébrer et d'honorer les saints et, à travers eux, le Christ ressuscité.
La foi médiévale avait une forte percetpion de la réalité du péché. Une grande préoccupation de la mentalité religieuse était pour chacun de faire son salut, malgré ses péchés, et de passer, au moment de sa mort, de ce monde en paradis, évitant la damnation éternelle.
Les pélerinages et la vénération dont étaient entourées les reliques pouvaient être un moyen d'expier des fautes parfois lourdes. Ils avaient le plus souvent pour but de solliciter la protection et l'intercession puissante des saints les plus réputés et les plus populaires, à l'occasion de toutes les circonstances importantes de la vie, ainsi que de remercier pour un bienfait obtenu.

Le Déambulatoire :

La basilique Saint-Sernin fait donc partie de ce type d'églises que l'on appelle "église de pélerinage", par son plan caractéristique : deux doubles collatéraux de part et d'autre de la nef centrale, puis un déambulatoire, dispositif permettant la circulation des pélerins sans perturber les offices des chanoines. Le déambulatoire, au chevet de l'église, entoure le tombeau de saint Saturnin élevé sous le baldaquin baroque qui remplaça, au milieu du XVIIIe un premier baldaquin gothique élevé au XIIIe siècle.

Le "Tour des Corps Saints"

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Ce déambulatoire, dont les piliers et les colonnes s'ornent de chapiteaux les plus anciens de la basilique, est appelé "tour des corps saints" car il présente à la vénération des fidèles une part des nombreuses et précieuses reliques que possède la basilique. Dans le mur extérieur des six travées du déambulatoire, entre les cinq chapelles rayonnantes, ont été creusées des niches destinées à accueillir les reliques des saints les plus populaires. Les armoires sculptées et dorées, installées au XVIIe siècle dans les chapelles voisines, renferment les reliquaires de ces mêmes saints. La chapelle d'axe, dédiée au Saint-Esprit conserve des statues du XVIIe siècle et un autel de Viollet-le-Duc.
En face, sur le mur extérieur de la crypte, ont été encastrés sept bas reliefs de marbre : un séraphin et un chérubin, ainsi que deux apôtres et deux anges encadrent un exceptionnel Christ en majesté entouré des symbôles des quatre évangélistes. Ce bas-relief, dont le style s'inspire des ivoires carolingiens, est contemporain du maître-autel roman consacré en 1096.

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